CZYTANIE 1 FR [#20]

Tekst 1

Tintin, Zorro, Indiana Jones… Ce sont les héros de notre enfance. Entre les quatre murs de nos chambres, nous vivions les aventures de nos idoles. C’est le navigateur anglais Robinson Crusoé qui a influencé le futur voyageur Philippe Lambillon, l’auteur des « Carnets du Bourlingueur » de la télévision belge.

Âgé d’une vingtaine d’années, il commence une aventure extraordinaire : à l’occasion d’un voyage en Colombie, il s’installe sur une île déserte, seul. L’aventure dure trois semaines. Trente ans plus tard, le plus célèbre des voyageurs regrette d’ avoir terminé l’aventure.

gouvernement colombien pour une durée de 99 ans. Philippe s’est retrouvé avec lui sur cet îlot, Titicoco. Et quand il est parti, Philippe est resté seul. » Cocotiers, soleil, mer turquoise, l’expérience semble idyllique. « Son idée était de vivre en totale autonomie, loin du confort occidental, de réfléchir et d’écrire. Mais finalement, le rêve s’est transformé en épreuve de survie. Vivre sur une île déserte ce n’est pas un repos continu: il faut savoir pêcher, entretenir sa maison, chercher des fruits pour ses repas. Il faut se défendre face à la nature. Philippe s’est retrouvé entouré par des requins, très agressifs, ils venaient à 50 m du bord. Il était donc impossible de se baigner!»

A cette époque, Philippe Lambillon a déjà fait quelques voyages. Ses dix premières années du tour du monde sont pour lui les plus belles de sa vie. « J’allais de Londres à Katmandou avec 5 à 10 dollars par jour. Les gens voyageaient peu. J’écrivais des articles qui racontaient des histoires sur des régions méconnues. » Mais ces expériences-là sont différentes. « J’ai compris que rester sur une île, sans bouger, ce n’était pas pour moi. Et aujourd’hui je regrette. Je n’avais pas de famille, ni d’obligations professionnelles.» Il quitte finalement Titicoco, sans avoir écrit une ligne. Mais dans son esprit, il a déjà le personnage du grand voyageur.

1. A l’âge de vingt ans, Philippe ...

2. L’Italien que Philippe a rencontré ...

3. Philippe ne voulait pas rester sur Titicoco plus longtemps car ...

4. Dans sa jeunesse, Philippe préférait ...

5. Aujourd’hui Philippe pense que ...

Tekst 2

Ma grand-mère paternelle, Jeanne était une forte femme, surtout par son caractère. Elle savait ce qu'elle voulait et n’écoutait pas de conseils. Elle avait élevé ses 9 enfants presque seule : mon grand-père était ouvrier saisonnier et partait souvent pour plusieurs mois. J'ai connu Mémé 20 ans et j’ai connu une demi douzaine de ses maisons, au moins ! Elle arrivait chez nous, souvent à l'improviste, et disait à mon père : "Je déménage samedi prochain, j'ai besoin de toi, viens m'aider". Ce n'était pas une demande, mais un ordre !

Je me souviens de ses maisons et de deux d'entre elles, plus particulièrement, je les aimais beaucoup.

La première était située près d'une fontaine où poussait des plantes différentes. Elle était entourée d'eau : la fontaine d'un côté, et une rivière, de l'autre. Cette maison avait de grandes fenêtres avec des vitraux. Le soleil y mettait des ombres et des jeux de couleurs différents selon le moment de la journée. C'était magique ! Mais ma grand-mère n'y est restée qu'un an, car pour elle cette habitation était trop humide.

Un peu plus tard, elle a loué une grande maison de trois étages : la propriétaire occupait les chambres du second étage et mes grands-parents le rez-de-chaussée et le premier étage. Le jardin était magnifique. Nous y jouions souvent à cache-cache avec l'une de mes cousines. Un matin, ma grand-mère a décidé de déménager. Elle occupait la maison depuis plusieurs années déjà, la propriétaire était morte et ses enfants ne voulaient pas y habiter. Donc, je ne voyais pas bien pourquoi Mémé voulait la quitter.

6. La grand-mère avait un mari qui ...

7. La grand-mère ...

8. Dans la maison, les grands-parents ...

Tekst 1

Gérard Prévot de 60 ans a une passion : illuminer sa maison pendant la période de Noël. Il le fait surtout pour faire plaisir aux enfants. 600 prises électriques, 7.500 mètres de guirlandes à installer, ce travail lui prend trois mois de préparations. Ancien comptable, il est à la retraite depuis le mois d’août. Ça tombe bien car cet hiver, il souhaitait illuminer sa maison. C’est quelque chose qu’il fait en général tous les deux ans depuis 15 ans. Et ça ne le fatigue pas. Il a pu compter sur l’aide de sa fille et de son gendre. Cela leur a pris trois mois pour installer tous les décorations.

Trois mois de préparations, un mois d’illumination et trois mois pour tout ranger. Cette passion lui a occupé près de sept mois.

Cette année, il a décidé de tout éclairer avec des Leds. Il faut dire que la dernière fois, la facture d’électricité avait été élevée : 1.500 euros environ pour le mois de décembre. Avec des Leds, cela coûtera cinq fois moins cher. L’installation a commencé début septembre, et ils ont pu illuminer la maison à l’occasion de la Saint-Nicolas le 4 décembre dernier.

Tous les jours, jusqu’au 10 janvier sa maison est illuminée de 6 heures à 8 heures du matin, puis de 18h à minuit. Devant chez lui, c’est un défilé de gens de tous les âges. Ils viennent le féliciter pour ce travail. Cette année, à l’occasion de la Saint-Nicolas, dans la rue il y avait près de 1.000 personnes. Même l’illumination du sapin de Noël de Nancy, place Stanislas a accueilli moins de monde.

14. Gérard illumine sa maison chaque année à Noël

15. La passion prend à Gérard sept mois de l’année

16. Cette année Gérard payera moins pour l’électricité

17. A Noël, on peut admirer l’illumination 24 heures sur 24

Tekst 2

Nick, âgé de 25 ans avait une vie tranquille, un travail, une famille fantastique mais il s'ennuyait …. Alors il y a six mois, il s'est lancé un défi: traverser les États-Unis d'Est en Ouest à pied... comme un certain Forrest Gump.

Nick est parti le 5 avril de Floride avec comme seuls bagages un petit chariot, un sac de couchage et un iPod Touch pour tweeter son périple et écouter de la musique. 178 jours plus tard, le 29 septembre il est arrivé à Huntington Beach en Californie, où une foule l’attendait pour le féliciter. Pendant son épopée, cet ancien électricien a perdu une vingtaine de kilos et s'est laissé pousser une barbe. Il a vécu comme un Sans Domicile Fixe, il a affronté des conditions de vie difficiles. Cette traversée des États-Unis a été pleine de difficultés, mais Nick est content de ce voyage qu'il qualifie «thérapeutique».

Il explique qu’il voulait aider les gens qui ont moins que lui. Sa traversée a été très médiatisée, Nick a donc reçu de nombreux dons d'argent ou de cadeaux. Mais il a décidé de tout partager avec les SDF qu’il rencontrait sur sa route. Aujourd’hui on dit qu'Hollywood s'intéresse à son histoire.

18. Nick a décidé de partir pour oublier ses problèmes

19. Après six mois, il est revenu changé mais content

20. Nick a décidé de donner l’argent reçu aux pauvres