CZYTANIE 2 FR [#18]

EXERCICE 1
Lisez bien le texte suivant et marquez si les sept affirmations sont vraies (V) ou fausses (F)
Envie de dépaysement ? Difficulté à trouver un emploi en France ou à booster son curriculum vitae… Les bonnes raisons ne manquent pas d’aller faire le plein d’énergie et de dynamisme au-delà de nos frontières. Quelque 22.000 jeunes Français ont saisi l’an dernier les bons plans d’escapades fructueuses qui s’offrent à eux. Le boom touche surtout l’Australie (130 %) et le Canada : 300 %. Les clés qui ouvrent les portes de l’international à moindres frais : le volontariat international et le permis vacances travail.

Le volontariat international en entreprise (VIE) et le VIA (volontariat international administratif), placés sous la tutelle de l’ambassade de France, s’adressent principalement à des étudiants ou à de jeunes diplômés de 18 à 28 ans. Tous les profils sont recherchés : finances, commercial, gestion, comptabilité, médecine, tourisme… Il s’agit d’effectuer une mission professionnelle ponctuelle de 6 à 24 mois pour contribuer au développement d’une entreprise ou d’une institution à l’étranger. Cette mission est rémunérée avec une partie fixe de 660 € par mois et une partie mobile selon les pays. En général, les salaires atteignent entre 1.300 et 3.000 €

Pratique. Le candidat n’a pas à chercher de mission auprès des entreprises, il doit simplement répondre aux annonces qui sont diffusées sur le site du Civi (Centre d’information sur le volontariat international). Le régime protecteur garantit des congés payés et des droits à la retraite. Les propositions concernent de très nombreux pays: Etats-Unis, Chine, Russie,Singapour … Si tous les diplômés peuvent théoriquement prétendre à un VI (à partir d’un CAP), les annonces sont surtout destinées aux bac +4 ou + 5, assorties parfois de demandes très pointues : parler le mandarin par exemple. On peut toutefois jeter un œil sur le site et tenter sa chance !

Pas besoin d’avoir un CV bardé de diplômes pour obtenir un Permis vacances travail (PVT) ni d’avoir trouvé un emploi avant de prendre l’avion. On peut partir avec ses valises et voir sur place. Choisir de passer des vacances ou (et) de travailler, à son gré pour un employeur ou plusieurs. Une formule très souple qui encourage la mobilité des jeunes. La France a signé des accords bilatéraux avec six pays : le Canada, l’Australie, La Nouvelle-Zélande, Singapour, le Japon et la Corée du Sud, permettant aux jeunes de 18 à 30 ans (jusqu’à 35 ans même pour le Canada)de voyager et de travailler à leur gré, dans le pays choisi, et durant un an. Le PVT n’est pas renouvelable (sauf en Australie sous certaines conditions), mais on peut cumuler les PVT dans différents pays : partir ainsi un an au Canada puis enchaîner en Nouvelle-Zélande, etc. Pour obtenir le fameux sésame, il suffit simplement de postuler auprès des ambassades concernées. On l’obtient en général très facilement. Sauf peut-être au Japon où il est nécessaire d’avoir un projet « cohérent ». Evitez de dire par exemple que vous allez chercher un emploi de serveur si vous n’avez aucune notion de japonais ! C’est au Canada et en Australie que les formalités sont les plus simples. Pour l’attribution des PVT 2010, le site de l’ambassade a ouvert en novembre 2009 et a fermé trois mois plus tard, la limite des 7.000 PVT annuels ayant été atteinte. C’est en général en novembre que l’ambassade du Canada ouvre ses inscriptions pour un départ en 2011. Pas question non plus de partir sans un sou en poche. Dans tous les pays, on exige un minimum de ressources financières pour les trois premiers mois du séjour (700 € par mois au Canada par exemple) qui permettent de se loger et de se nourrir. Après, théoriquement, on devrait avoir trouvé un emploi ! Et après le VI ou le PVT ? Certains jeunes reviennent en France enrichis d’une expérience intéressante. D’autres choisissent de rester à l’étranger pour quelques années de plus ou pour … toujours, s’ajoutant aux 2 millions de Français expatriés à travers le monde !
1. La recherche d’un emploi à l’étranger est devenue une nécessité.
2. Le volontariat international prévoit une limite d’âge.
3. La personne embauchée dans le cadre du VI a le droit au congé payé.
4. Pour obtenir un VI, il suffit d’avoir un diplôme.
5. La personne ayant un PVT n’est pas obligée d’entreprendre un travail.
6. La durée du PVT dans un pays ne peut pas dépasser un an.
7. Chacun qui se rend au Canada, doit emporter 700 euros au minimum.
EXERCICE 2
Lisez bien le texte et cochez la bonne réponse a), b) ou c, (une seule réponse est correcte)
Les bunkers suisses n'ont jamais eu à protéger les soldats suisses d'un quelconque envahisseur et, aujourd'hui, désaffectés, ils inspirent surtout artistes et photographes. Peu après la Première Guerre mondiale, les Suisses multiplient obstacles antichars, fortins et bunkers et passent maîtres dans l'art du camouflage. Visibles ou complètement indécelables, ces constructions font partie du paysage suisse tout autant que les montagnes. On estime leur nombre à quelque 13 000. Depuis 2003, avec la disparition des "troupes de forteresse", ces ouvrages sont désaffectés. Certains ont été vendus à des communes ou à des investisseurs. Des entreprises ont même transformé un bunker en dépôt de haute sécurité pour des biens privés. Une forteresse du canton de Lucerne avait par ailleurs déjà été transformée en hôtel. Enfants, Frank et Patrik Riklin, 36 ans, vouaient un culte à la série télé MacGyver, un héros capable, en toutes circonstances, avec quelques bouts de ficelle - et souvent un couteau suisse ! - de dégoter une astuce salvatrice. Un système D qui marquera le travail de ces deux artistes fondateurs de l'Atelier für Sonderaufgaben (Atelier de projets spéciaux), à Saint-Gall [nord-est de la Suisse].

Et, l'an dernier, ces jumeaux ont testé leurs talents dans le petit village de Sevelen, dans le district de Rheintal. "Mais il nous fallait trouver un autre lieu", expliquent-ils. Or il se trouve que le pays est truffé de bunkers, dont la vocation première a légalement été annulée en 2004. C'est donc à Teufen, une bourgade de 5 800 habitants en Appenzell Rhodes-Extérieures, que leur première œuvre a été inaugurée, à savoir la reconversion d'un abri antiatomique en un hôtel Null Stern (zéro étoile). Attention, préviennent d'emblée les artistes, ceci n'est pas un vrai hôtel. Certes, le bunker est meublé (14 lits de récup'), dispose de deux douches et propose des tarifs imbattables : de 10 à 30 francs [de 6,60 euros à 19,80 euros] selon la catégorie : dortoir, first class ou luxe, sic !

L'essentiel se cache ailleurs et se voit résumer par le slogan imprimé sur les tee-shirts vendus par les artistes : "The only star is you" ("La seule étoile, c'est vous"). "Le Null Stern est une installation artistique qui a pour mission de réunir des gens provenant d'horizons très divers, énonce Frank Riklin. Ce qui représente, à nos yeux, une autre forme de luxe. Car rien n'est devenu plus impersonnel qu'un hôtel cinq étoiles aujourd'hui. Certes, on y dispose d'un confort incroyable, mais personne ne se parle ni ne se rencontre vraiment."

Le dialogue, les deux frères, issus d'une famille très connue de Saint-Gall, le provoquent par des moyens à la fois simples, pas chers et astucieux. Ainsi, dans l'espace dit "lounge" trône une roue de vélo fixée sur un tableau noir."Cette roue de la fortune permet aux hôtes de se rassembler, d'écrire leur nom avec une craie et en la tournant chacun peut, par exemple, se voir attribuer une heure de passage pour prendre sa douche, explique Patrik Riklin. En une heure, ce jeu permet de faire connaissance, en ramenant les gens à leur dimension d'enfants. Mais c'est aussi un moyen démocratique de désamorcer un problème potentiel."

Et la formule semble fonctionner. La veille, quatorze hôtes passaient une nuit dans le bunker coloré de Teufen. Parmi eux, une hôtesse de l'air, deux étudiantes berlinoises, un père et son fils, une sage-femme, des retraités, un entrepreneur d'origine indienne, un journaliste romand... Tous affirment avoir vécu une expérience hors norme.

Enfin, comme rien ne se perd dans le monde des Riklin, cette antithèse du luxe, qui semble bienvenue en ces temps de folie financière et de crise économique, est déjà... récupérée. Avant même l'ouverture [en octobre 2008], le projet a suscité l'intérêt de nombreux médias internationaux, de CNN en passant par le Herald Tribune.

En tombant sur un reportage, Daniel Charbonnier a comme une révélation. Et voilà que ce jeune Vaudois, qui dirige une société de conseil en hôtellerie, a cherché des financements afin de transformer ce concept en entreprise commerciale planétaire. La nouvelle chaîne, anglicisée sous le nom de Zero Star Hotel, s'intégrera dans des lieux inédits, tels d'anciens pensionnats de jeunes filles ou des casernes. Et sera, assure-t-il, une bombe dans la branche hôtelière.
8. La Suisse possède sur son territoire de nombreux bunkers …
9. Les anciens bunkers suisses ...
10. Les frères Riklin …
11. Dans le village suisse Teufen …
12. Dans l’hôtel Null Stern …
13. Les clients de l’hôtel …
14. Grâce à la médiatisation de l’idée des frères Riklin …
EXERCICE 3
Lisez attentivement le texte et, en vous aidant du sens et du contexte grammatical, complétez-le avec les fragments des phrases ci-dessous
Nous sommes à Dijon, à 7 780 km de Kaboul et 760 km de Londres. Soixante militaires français et autant de britanniques ... (1) ... sur la base aérienne 102 pour participer à l’Exercice de préparation interarmées et interalliés à l’appui aérien du segment sol, baptisé Epias. ... (2) ... le commandement des forces aériennes (CFA) de Metz, il s’étend sur la région du Valdahon (Doubs), de Gray (Haute-Saône) et de Beaune (Côte-d’Or). Côté aérien, des Mirage 2000 D de Nancy, des Rafale de Saint-Dizier, des Alphajet de Dijon, et des avions de chasse d’entraînement Hawk du 100e escadron de la Royal Air Force, déployés pour l’occasion sur la base bourguignonne, se sont partagés le ciel. Au sol, des hommes des trois commandos parachutistes de l’air (CPA 10, 20, 30), ainsi que des équipes de l’armée de terre du 35e régiment d’artillerie parachutiste, 93e régiment d’artillerie de montagne, 68e régiment d’artillerie d’Afrique et 1er régiment d’artillerie de marine, tous encadrés initialement par le centre de formation de l’appui aérien de Nancy, ... (3) ... les avions aux côtés de leurs homologues britanniques du «RAF régiment». « L’objectif de cet exercice est de préparer les forces aérienneset terrestres de nos deux pays à un futur déploiement enAfghanistan. Ensemble, ils ... (4) ... échanger leur expertise et leurs expériences du terrain », explique le lieutenant-colonelSoriano, directeur de l’exercice et chef du bureau Entraînementdu CFA. Pour le lieutenant-colonel Gleave, commandantdu 100e escadron de la RAF, ces missions conjointesoffrent une réelle plus-value : « Français et Britanniques, nous avons bien sûr une longue histoire commune, mais nous partageons surtout un objectif identique : maintenirensemble notre niveau opérationnel. » Pendant deux semaines, les engagements vont s’articulerautour de scénarios de missions d’appui aérien rapproché (Close Air Support, CAS) ... (5) ... des personnels insérés dans les structures de commandement, des aviateurs et des troupes au sol impliquant des contrôleurs aériens avancés (forward air controllers). Ces derniers ... (6) ... de communiquer des informations déterminantes pour la conduite des opérations. Ils doivent coordonner depuis le sol l’action des aéronefs, de l’artillerie et des forces amies présents dans la zone, garantir la précision des frappes et éviter les tirs fratricides et dommages collatéraux. Ce sont eux qui identifient et désignent les objectifs à détruire.
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