CZYTANIE 2 FR [#19]

EXERCICE 1
Lisez bien le texte suivant et marquez si les sept affirmations sont vraies (V) ou fausses (F)
Ça aurait pu très mal finir. Trois chasseurs de trésor, deux Français et un Australien, ont risqué leur vie à la recherche d'un butin de pirates aux Tuamotu, en Polynésie française. Ils ont passé 15 jours, presque sans vivres, sur un atoll inhabité. L’affaire est rapportée par La dépêche de Tahiti.

Après 20 ans d'enquête, le Français Albert Mata est convaincu que la cargaison de la frégate Madagascar a été cachée par des pirates au milieu du XVIIIe siècle sur l'atoll d'Anuanuraro, au sud de l'archipel des Tuamotu. Ce bateau chargé d'or, parti d'Australie en 1853, n'est jamais parvenu à Londres. Et aucun passager n'a jamais été retrouvé. Avec son neveu, Benjamin Mata, et l'Australien Gerald Crowley, Albert Mata a monté une expédition, dont il évalue le coût à 70.000 euros, pour retrouver les trois tonnes d'or disparues. Départ le 17 mars dernier. Trois jours après, les aventuriers arrivent à proximité de l'atoll en catamaran, avec un skipper. A cause d’un accès difficile, ils peuvent accoster seulement avec deux petites annexes. La mer agitée complique le débarquement : ils perdent une partie de leur matériel, la moitié de leur eau potable, et leur bidon de nourriture. Entretemps, le catamaran est reparti, ils ne peuvent plus le joindre avant son retour, 15 jours plus tard.

Les trois hommes n'ont pu sauver que 30 citrons, quelques boîtes de sauce tomate et de corned-beef. En explorant l'atoll, ils trouvent un sac d'un kilo et demi de riz. "On l'a rationné, ça nous a fait une demi-tasse à café chaque soir", se souvient Albert Mata. "Gerald et moi, on a perdu 10 kilos, mais on avait surtout peur de manquer d'eau", dit-t-il. "Heureusement, il a plu au bout d'une semaine".

Leurs détecteurs de métaux sont hors d'usage, mais les chercheurs de trésor pensent avant tout à leur survie : ils pêchent, prennent quelques poissons, ouvrent des noix de coco, soignent les blessures quotidiennes avec la pharmacie, qui a pu être sauvée. Le 4 avril, le catamaran revient, comme prévu. Mais l'océan est encore agité. Les deux annexes se renversent et il sont obligés de passer une nuit de plus sur l'atoll. Le lendemain, ils essayent de nouveau: une annexe se renverse et l'équipier australien se blesse à la tête. . Alors Albert décide de laisser son neveu sur l'atoll, et de ramener Gerry sur le catamaran.” Ils réussissent à passer par-dessus les vagues, et ils y arrivent".Malgré plusieurs tentatives, Albert ne parvient cependant pas à récupérer Benjamin. Le téléphone satellite est en panne. La mort dans l'âme, le skipper et les deux aventuriers décident d'aller chercher du secours à Tahiti, à deux jours et demi de bateau.

Benjamin est surpris de voir le bateau s'éloigner, mais ne panique pas. Il va survivre seul pendant encore trois jours, avant qu'un avion de l'armée vienne à son secours. Ce sauvetage a coûté 115.000 Euros à l'Etat, selon le MRCC, chargé des secours en mer dans cette collectivité française du Pacifique.
1. Les pirates se sont approprié la cargaison transportée
2. Les passagers voyageant à Londres ont tous disparus
3. Un Français a découvert la cachette des pirates
4. Les trois aventuriers sont arrivés sur l’atoll par la voie aérienne
5. En route, les hommes ont perdu une partie de leurs vivres
6. Les aventuriers se sont séparés à cause d’une situation en mer
7. Benjamin est resté sur l’atoll pour appeler les secours
EXERCICE 2
Lisez bien le texte et cochez la bonne réponse a), b) ou c, (une seule réponse est correcte)
Et si, pour sauver les derniers espaces vierges de la planète, il suffisait de les acheter ? Cette hypothèse a convaincu quelques milliardaires soucieux d’environnement d’essayer cette possibilité et d’acquérir d’immenses territoires. Le mouvement s’est développé ces dernières années, c’est pourquoi le journaliste américain Edward Humes, lui consacre un livre intitulé Eco Barons. L’affaire est née d’un sentiment d’urgence. Les terres vierges, qui paraissaient encore infinies il y a quelques décennies, se sont réduites de façon considérable. Avec la disparition de ces espaces, ce sont des réservoirs de CO2 et de biodiversité qui disparaissent. Les “écobarons” ont choisi. Et la manière la plus efficace à leurs yeux est de devenir maîtres de la situation, donc de la Terre. L’un des plus célèbres, Douglas Tompkins, ancien patron de la société de vêtements Esprit, depuis une quinzaine d’années, est propriétaire en Patagonie de quelque 8 000 km2 de nature sauvage et a créé sur ces terres, en Argentine et au Chili, des “réserves privées”. Ce genre d’initiative ne se limite pas au sud de la planète. Roxanne Quimby, par exemple, la créatrice des produits cosmétiques Burt’s Bees, a acheté une partie de la très ancienne forêt du Maine. Ted Turner, le fondateur de CNN, a acquis 8 000 km2 de terres dans différents Etats de l’Ouest américain, ce qui fait de lui le plus grand propriétaire foncier particulier de son pays. Quant au philanthrope suisse Hansjörg Wyss, patron du fabricant de produits médicaux Synthes, il est devenu le propriétaire de grands espaces dans l’Utah et le Montana.

Pour les écobarons, “ce qui est bon pour la planète est bon pour l’humanité”. Facile à dire, quand on est milliardaire et qu’on n’a plus besoin de lutter jour après jour pour vivre dans le confort. Il se trouve que tout le monde ne partage pas ce point de vue. Malgré leurs bonnes intentions, les écobarons ont souvent rencontré de vives résistances là, où ils ont commencé à appliquer leurs méthodes.

Ted Turner s’est aliéné de nombreux propriétaires de ranch de l’Ouest américain en introduisant des loups dans ses réserves. D’après lui, la reconstitution d’une nature sauvage devait commencer par là. Mais ses voisins éleveurs ne partagent pas ce point de vue, car les loups constituent un danger pour leurs troupeaux. Le fondateur de CNN est depuis traité comme un ennemi dans la région, et quelques loups qu’il avait introduits ont été retrouvés tués par balle. Roxanne Quimby a rencontré des problèmes en essayant de préserver les antiques forêts du Maine. Quand elle a voulu fermer son domaine aux chasseurs et aux motoneiges, elle a été accusée de vouloir “dépeupler la région”. Protéger la nature revenait là aussi à menacer des intérêts humains, liés cette fois au commerce et au tourisme. Mais c’est Douglas Tompkins qui a suscité les critiques les plus violentes. Parce qu’il avait dénoncé une entreprise d’aquaculture qui massacrait des lions de mer pour préserver ses poissons, il a été accusé de mettre en danger la sécurité nationale du Chili.

Les écobarons, trop sûrs de leur puissance et de leur bon droit, ont commis de gros erreurs. Mais peut-on condamner leurs méthodes? Un leader s’avère parfois indispensable. L’idéal est que le leader se montre capable de rassembler plutôt que d’imposer. “On peut créer un parc et le fermer, bien sûr, mais ce n’est pas une bonne solution”, remarque Caspar Bijleveld, fondateur de la réserve naturelle de Shipstern, au Belize, réserve qu’il a constituée en achetant le terrain. “Pour réussir votre projet, il faut obtenir la collaboration des populations locales. Et la zone protégée doit présenter des avantages pour elles.” Mais il n’est pas facile de satisfaire tout le monde. La réserve naturelle de Shipstern a enchanté rapidement une communauté locale engagée dans le tourisme, mais elle a suscité des doutes chez une autre, constituée d’agriculteurs et de forestiers. Et il a fallu l’intervention des autorités pour normaliser les relations. On ne préserve pas la nature en oubliant l’homme.
8. Le but des « écobarons » est ...
9. Le mouvement s’est développé car...
10. L’initiative des milliardaires est ...
11. Après avoir acheté des terres, Ted Turner ...
12. L’idée d’introduire des loups dans la réserve ...
13. Douglas Tompkins est devenu la cible des critiques car ...
14. Les erreurs des nouveaux propriétaires consistaient ...
EXERCICE 3
Lisez attentivement le texte et, en vous aidant du sens et du contexte grammatical, complétez-le avec les fragments des phrases ci-dessous
Dans la nuit du 11 au 12 janvier, quatre Mirage 2000 D du groupement « air » du dispositif Épervier, au Tchad, ont conduit ... (1) ... dans le nord du Mali. Profitant de la relève programmée des aéronefs, il a été décidé de retarder le retour des chasseurs vers la France et de les maintenir à N’Djamena. Depuis le 17 janvier, c’est depuis la base aérienne 101 de Bamako que les pilotes français des escadrons de chasse 1/3 « Navarre » et 2/3 « Champagne » opèrent au quotidien.

... (2) ... sur le site de Bamako visait à réduire une contrainte de taille : l’élongation. Avec six Mirage 2000 D, le détachement « chasse » assure aujourd’hui trois types de missions. Celles appelées Delibarate Air Interdiction (DAI) concernent des frappes en profondeur ... (3) ... des stocks de munitions, des postes de commandement, des lieux de concentration ou des colonnes de pick-up ennemis… Ils sont armés pour cela de bombes guidées laser GBU 12 et de GBU 49, qui utilisent également le guidage par GPS. Côté protection face à la menace sol-air, les Mirage 2000 D sont également équipés de leurres infra-rouge pour contrer ce type de missiles. En plus des missions d’assaut conventionnel, ils assurent également des missions d’appui aérien rapproché (CAS). Enfin, ... (4) ... conduisent des missions SCAR. Il s’agit d’une manoeuvre largement utilisée lors de l’opération Harmattan, menée au-dessus de la Libye, qui consiste à se rendre sur une zone, rechercher les activités terroristes et les traiter. Tous les jours, durant un même vol, les pilotes français peuvent passer d’une mission à une autre en fonction de ... (5) ... .

Les équipages se relaient en équipes de jour et de nuit pour répartir l’activité aérienne. En moyenne, chacun d’entre eux vole tous les deux ou trois jours et deux avions sont prêts ... (6) ... . en cas d’alerte. Côté maintenance, une soixantaine de mécaniciens de l’escadron de soutien technique aéronautique de la base aérienne 133 de Nancy sont déployés sur Bamako.
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