CZYTANIE 2 FR [#20]

EXERCICE 1
Lisez bien le texte suivant et marquez si les sept affirmations sont vraies (V) ou fausses (F)
Difficulté à trouver un emploi en France ou a booster son curriculum vitae... Les bonnes raisons ne manąuent pas d’aller faire le plein d'énergie et de dynamisme au-delà de nos frontières. Quelque 22.000 jeunes Franęais ont saisi l’an dernier les bons plans d'escapades fructueuses qui s’offrent à eux. Le boom touche surtout l'Australie (130 %) et le Canada: 300 %. Les clés qui ouvrent les portes de l’international à moindres frais: le volontariat international et le permis vacances travail.

Le volontariat international en entreprise (VIE) et le VIA (volontariat international administratif) s'adressent principalement à des étudiants ou à de jeunes diplômés de 18 à 28 ans. Tous les profils sont recherchés: finances, commercial, gestion, comptabilité, médecine, tourisme...Il s’agit d’effectuer mission professionnelle ponctuelle de 6 à 24 mois pour contribuer au développement d'une entreprise ou d'une institution à l'étranger. Cette mission est rémunérée. En général, les salaires atteignent entre 1.300 et 3.000 €. Le candidat n'a pas à chercher de mission auprès des entreprises, il doit simplement répondre aux annonces qui sont diffusées sur le site du Centre d'information sur le volontariat international. Le régime protecteur garantit des congés payés et des droits à la retraite. Les propositions concernent de très nombreux pays: Etats-Unis, Chine, Russie, Singapour... Si tous les diplômés peuvent théoriquement prétendre à un VI (à partir d'un CAP), les annonces sont surtout destinées aux bac +4 ou + 5, assorties parfois de demandes très particulières: parler le mandarin par exemple. On peut toutefois jeter un oeil sur le site et tenter sa chance!

Pas besoin d'avoir un CV bardé de diplômes pour obtenir un Permis vacances travail (PVT), ni d’avoir trouvé un emploi avant de prendre l’avion. On peut partir avec ses valises et voir sur place. Choisir de passer des vacances ou (et) de travailler, à son gré pour un employeur ou plusieurs. Une formule très souple qui encourage la mobilité des jeunes. La France a signé des accords bilatéraux avec six pays: le Canada, l'Australie, La Nouvelle-Zélande, Singapour, le Japon et la Corée du Sud, permettant aux jeunes de 18 à 30 ans (jusqu’à 35 ans même pour le Canada) de voyager et de travailler dans le pays choisi, et durant un an. Le PVT n’est pas renouvelable, mais on peut cumuler les PVT dans différents pays : partir ainsi un an au Canada puis continuer en Nouvelle-Zélande, etc. Pour obtenir le fameux sésame, il suffit simplement de postuler auprès des ambassades concernées. On l'obtient en général très facilement. Sauf peut-être au Japon où il est nécessaire d’avoir un projet « cohérent». Evitez de dire par exemple que vous allez chercher un emploi de serveur si vous n'avez aucune notion de japonais ! C'est au Canada et en Australie que les formalités sont les plus simples. Pas question de partir sans un sou en poche. Dans tous les pays, on exige un minimum de ressources financières pour les trois premiers mois du séjour (700 € par mois au Canada par exemple) qui permettent de se loger et de se nourrir. Après, théoriquement, on devrait avoir trouvé un emploi! Et après le VI ou le PVT ? Certains jeunes reviennent en France enrichis d'une expérience intéressante. D’autres choisissent de rester à l’étranger pour quelques années de plus ou pour... toujours, s'ajoutant aux 2 millions de Français expatriés à travers le monde !
1. La recherche d’un emploi à l’étranger est devenue une nécessité.
2. Le volontariat international prévoit une limite d'âge.
3. La personne embauchée dans le cadre du VI a le droit au congé payé.
4. Pour obtenir un VI, il suffit d’avoir un diplôme.
5. La personne ayant un PVT n’est pas obligée d'entreprendre un travail.
6. La durée du PVT dans un pays ne peut pas dépasser un an.
7. Celui qui se rend au Canada, doit emporter 700 euros au minimum.
EXERCICE 2
Lisez bien le texte et cochez la bonne réponse a), b) ou c, (une seule réponse est correcte)
Les Guenneugues rêvaient d'ailleurs: ce sera Montréal, où ils vivent depuis deux ans.Christine et Philippe Guenneugues, 34 ans chacun, avaient un rêve - aller vivre ailleurs - et toutes les raisons du monde de ne pas le réaliser : deux CDI, une maison, un bébé. Pourtant, elle, organisatrice de centres de vacances, et lui, ingénieur en informatiąue chez Orange, ont donné leur démission, vendu leur pavillon dans les Yvelines et largué les amarres.

En avril 2011, ils ont débarqué au Canada, avec leur filie, Lison. "Nous avions besoin d'un nouveau défi, raconte Christine. Peur, aussi, d'être bloąues dans la même existence jusqu'a l'âge de la retraite." En trois mois, l'un et l'autre ont trouve un emploi. Philippe, chez un opérateur de télécommunications, Christine, dans un organisme qui aide les entreprises à améliorer leurs performances. Loin, très loin, de ce qu'ils appellent la "morosité française".

Ils sont partis, ils partent, ils partiront... Chaque année, des Franęais de tous âges, de tous horizons, mettent les voiles. Ni sportifs, ni artistes ou héritiers en quête d'une fiscalité plus clémente. Ni chercheurs, ni créateurs d'entreprise ou jeunes superdiplômés. Ils ont juste envie d'une autre vie...

Nicolas Breham, 37 ans, et sa femme, Stéphanie, 38 ans, voulaient "découvrir le monde, s'ouvrir à d'autres cultures et acquérir un bon niveau d'anglais". Voilà six ans, ils ont quitté les Yvelines et leurs employeurs respectifs (une filiale d'EDF et Caritas International) avec leurs deux petites filles. Après avoir bourlingué six mois en Asie, ils se sont posés à en Australie. "On souhaitait vivre sous un climat agréable, dans un pays anglophone ou il serait possible de trouver du travail sans trop de difficulté", explique Nicolas, ingénieur en génie électronique. Trois mois plus tard, il a décroché un poste dans l'entreprise qui gère le reseau d'électricité de la ville. Stéphanie, elle, a été recrutée par une association d'intégration par le bénévolat. "Ici, on est jugé sur ce que l'on fait et sur ce que l'on est, pas sur le milieu d'où l'on vient", apprécie Nicolas.

"Notre quotidien est beaucoup moins stressant", se réjouit 0livier. Leurs meilleurs amis, Emmanuel et Marina Grenier, 41 ans chacun, les ont rejoints avec leurs deux fils, l'été dernier. "Notre pouvoir d'achat en baisse, le climat économique incertain, le rejet du système scolaire par nos enfants et nos inquiétudes pour leur avenir professionnel ont motivé notre décision", souligne Marina. Ensemble, les quatre amis espèrent ouvrir un magasin de jouets.

Nacira Ferdjoukh serait bien restée en France, elle, après son mastère de psychologie du travail. Mais "mon profil n'intéressait pas les entreprises, déplore-t-elle. C'est un cabinet de reerutement anglais qui m'a donné ma chance, il y a huit ans". Après six années passées à Londres, la jeune femme est aujourd'hui responsable des ressources humaines de la société financière Citigroup, à Bahrein. Et après ? "J'irai peut-être a Dubai, à moins que je ne rentre à Londres, avance Nacira, 35 ans. Je n'ai aucune envie, en tout cas, de revenir en France. II y a trop de discrimination et d'islamophobie. Trop de déprime, aussi."

Cinq ans après avoir pose le pied en Irlande, la Montpelliéraine Alexandra Grandclerc, 26 ans, n'envisage pas, elle non plus, de rentrer. Arrivée à Dublin comme jeune filie au pair pour apprendre 1'anglais, BEP sanitaire et social en poche, elle s'y sent désormais chez elle. "En Irlande, on vous donne votre chance, même si vous n'avez pas de diplôme", pointę la jeune femme, agent de support technique chez Dun & Bradstreet, spécialiste de l'information financière.

Beaucoup de jeunes Français, habitués aux programmes d'échange européens, sont saisis par la bougeotte. Chaque année, ils se ruent plus nombreux sur les PVT, ces permis vacances-travail qui autorisent aux 18-30 ans à partir à la découverte d'un pays lointain pendant un an. Et plus, si affinités. A Séoul depuis l'été dernier, Maxime Favreau, 30 ans, a déjà pris sa décision : il rentrera chez lui, en Bourgogne, début mai... pour préparer son installation définitive en Corée du Sud. A 29 ans, Delphine Barbier est une multirécidiviste du PVT. Elle a enchaîné Canada, Australie et Nouvelle- Zélande, avant de revenir en Australie et d’y rester. "Vue d'ici, la vie en France me paraît de plus en plus difficile, confie-t-elle. Et le régime métro-boulot-dodo, que j'ai voulu fuir, me fait toujours aussi peur!"
8. Les Grennegues ont décidé de ąuitter la France ...
9. Dans leur nouvelle patrie Christine et Philippe ...
10. Les mobiles de nouveaux migrants sont ...
11. La familie Breham avant de s’installer en Australie ...
12. Selon Nicolas Breham en Australie ...
13. Pour Nacira la décision de ąuitter la France ...
14. Les Français de moins de trente ans partent car ...
EXERCICE 3
Lisez attentivement le texte et, en vous aidant du sens et du contexte grammatical, complétez-le avec les fragments des phrases ci-dessous
Les quatre premiers Rafale de l’armée de l'air... (1) ..., le 20 avril dernier, sur la base de Saint-Dizier, en Haute-Marne. L’escadron de chasse 01.007 Provence, première unité de l’armée de l'air constituée de ces nouveaux avions de chasse, sera, elle, inaugurée le 27 juin, en présence de Michèle Alliot-Marie, ministre de la défense. Après la période de prise en main du nouveau matériel, l’escadron sera déclaré operationnel à l’automne prochain. Il ... (2) ... ąuatre appareils en opération extérieure avec le personnel et les moyens nécessaires à leur utilisation et à leur entretien.

Le Rafale est un avion de combat ... (3) ... employable dans 1'ensemble des missions de l’armée de l'air et de la marine. A terme, il remplacera neuf des types d’appareils actuellement employés par les forces françaises: Mirage F1-C et 2000-C pour le combat aérien, Jaguar et F-1 CT pour l’attaąue au sol, F-1-CR dans le domaine de la reconnaissance, Mirage 2000-N dans la dissuasion nucléaire, le Crusader, l’Etendard IV et le Super Etendard dans le groupe aérien embarqué sur le port-avions Charles-De-Gaulle. Le Rafale ... (4) ... en service au-délà de 2040. Le programme Rafale prévoit 234 appareils pour l’armée de l’air et 60 pour la marinę. Son coût total pour les armées françaises s'élève à environ 33 milliards d'euros sur trente ans (le dernier avion doit être livré en 2021). Avec la commande, annoncée au Sénat le 6 décembre 2004; par le ministre de la défense, de 59 exemplaires, le nombre total d’avions commandés à ce jour s'élève à 120 exemplaires.

La constitution d'une flotte d'avions de combat ąuasi uniforme,... (5) ... notamment en termes de pièces et main d’oeuvre. Un « concept de maintenance » très moderne associé à l'appareil facilitera sa misę en oeuvre. Il devrait permettre de réduire de 25% environ le format de l’équipe de maintenance par rapport à celui qui soutient actuellement les Mirage 2000. Certaines innovations d’ordre ergonomiąue ... (6) ... . Le moteur, par exemple, construit par Snecma, se compose de 21 modules que l'on peut substituer simplement sans misę au point.
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